En Europe, la droite domine
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Re: En Europe, la droite domine
En Europe, la droite domine
Le plus souvent, malgré - ou à cause - de la crise, les électeurs ménagent les partis au pouvoir notamment ceux de droite aujourd’hui les plus nombreux à être aux commandes seules ou en coalition.
JEAN QUATREMER à Bruxelles et MARC SEMO
Le grand vainqueur pourrait sembler l’abstention qui a atteint partout des niveaux record. Une indifférence à l’Europe ? C’est l’expression d’un désenchentement à l’égard d’une UE qui se construit d’en haut. Mais elle est aussi perçue comme une nécessité incontournable. Les urnes ont été les plus désertées, notamment dans l’ex-Est là même où l’enthousiasme européen reste le plus fort. Scrutin sans enjeu direct apparent les élections européennes sont toujours favorables au vote populiste protestataire qui triomphe aux Pays-Bas avec le mouvement islamophobe de Geert Wilders ou en Autriche. Mais le plus souvent, malgré -ou à cause- de la crise, les électeurs ménagent les partis au pouvoir notamment ceux de droite aujourd’hui les plus nombreux à être aux commandes seules ou en coalition. En même temps s’affirment des mouvements contestataires/libertaires aux dépends d’une gauche réformiste incapable de représenter une réelle alternative.
En Belgique, les «verts» taillent des croupières à un PS wallon affaibli par les scandales ou apparaissent même pour la première fois sur la scène en Grèce même si là le PASOK devance nettement une droite au pouvoir usée par les scandales. Fait significatif: la gauche de la gauche piétine et notamment en Allemagne. Au travers du vote «vert», ou du choix de partis inclassables comme le «parti des pirates» en Suède c’est le désir d’un nouveau modèle de développement. Les parti socialistes et sociaux-démocrates peinent à trouver leurs repères alors que le «blairisme» agonise et que les vieilles recettes de l’Etat-Providence patine ou sont reprise par des droite qui n’hésitent plus à prôner l’intervention publique dans l’économie voire même à jouer la carte du nationalisme économique comme Silvio Berlusconi.
La droite et les libéraux vont donc, sans surprise, continuer à dominer le Parlement européen. Selon les premiers sondages de sortie des urnes, le PPE (démocrates-chrétiens et conservateurs) restera le premier groupe de la prochaine Assemblée, même s’il est loin de la majorité absolue: la CDU/CSU allemande perd, certes, quelques plumes (de 49 à environ 43 sièges), mais le PPE va recevoir le renfort du «peuple de la liberté» de Silvio Berlusconi. De même, la présence française au sein de ce groupe, grâce à la victoire de l’UMP, devrait être légèrement plus conséquente, tout comme celle des conservateurs espagnols ou de la droite libérale polonaise du premier ministre Donald Tusk. Le départ annoncé des conservateurs britanniques, qui vont fonder un groupe eurosceptique, devrait donc être plus que largement compensé. Le troisième groupe du Parlement sortant, l’Alliance des démocrates et libéraux européens (ADLE), devrait conserver sa place et même être légèrement renforcé après le scrutin de dimanche grâce à la percée annoncée du FDP allemand. La gauche, elle, loupe sa percée: le PSE devrait tout juste maintenir son étiage, en dépit des pertes françaises. Les Verts devraient aussi conserver de justesse leur quatrième place.
(Source : http://www.liberation.fr/politiques/0101572019-en-europe-la-droite-domine )
Le plus souvent, malgré - ou à cause - de la crise, les électeurs ménagent les partis au pouvoir notamment ceux de droite aujourd’hui les plus nombreux à être aux commandes seules ou en coalition.
JEAN QUATREMER à Bruxelles et MARC SEMO
Le grand vainqueur pourrait sembler l’abstention qui a atteint partout des niveaux record. Une indifférence à l’Europe ? C’est l’expression d’un désenchentement à l’égard d’une UE qui se construit d’en haut. Mais elle est aussi perçue comme une nécessité incontournable. Les urnes ont été les plus désertées, notamment dans l’ex-Est là même où l’enthousiasme européen reste le plus fort. Scrutin sans enjeu direct apparent les élections européennes sont toujours favorables au vote populiste protestataire qui triomphe aux Pays-Bas avec le mouvement islamophobe de Geert Wilders ou en Autriche. Mais le plus souvent, malgré -ou à cause- de la crise, les électeurs ménagent les partis au pouvoir notamment ceux de droite aujourd’hui les plus nombreux à être aux commandes seules ou en coalition. En même temps s’affirment des mouvements contestataires/libertaires aux dépends d’une gauche réformiste incapable de représenter une réelle alternative.
En Belgique, les «verts» taillent des croupières à un PS wallon affaibli par les scandales ou apparaissent même pour la première fois sur la scène en Grèce même si là le PASOK devance nettement une droite au pouvoir usée par les scandales. Fait significatif: la gauche de la gauche piétine et notamment en Allemagne. Au travers du vote «vert», ou du choix de partis inclassables comme le «parti des pirates» en Suède c’est le désir d’un nouveau modèle de développement. Les parti socialistes et sociaux-démocrates peinent à trouver leurs repères alors que le «blairisme» agonise et que les vieilles recettes de l’Etat-Providence patine ou sont reprise par des droite qui n’hésitent plus à prôner l’intervention publique dans l’économie voire même à jouer la carte du nationalisme économique comme Silvio Berlusconi.
La droite et les libéraux vont donc, sans surprise, continuer à dominer le Parlement européen. Selon les premiers sondages de sortie des urnes, le PPE (démocrates-chrétiens et conservateurs) restera le premier groupe de la prochaine Assemblée, même s’il est loin de la majorité absolue: la CDU/CSU allemande perd, certes, quelques plumes (de 49 à environ 43 sièges), mais le PPE va recevoir le renfort du «peuple de la liberté» de Silvio Berlusconi. De même, la présence française au sein de ce groupe, grâce à la victoire de l’UMP, devrait être légèrement plus conséquente, tout comme celle des conservateurs espagnols ou de la droite libérale polonaise du premier ministre Donald Tusk. Le départ annoncé des conservateurs britanniques, qui vont fonder un groupe eurosceptique, devrait donc être plus que largement compensé. Le troisième groupe du Parlement sortant, l’Alliance des démocrates et libéraux européens (ADLE), devrait conserver sa place et même être légèrement renforcé après le scrutin de dimanche grâce à la percée annoncée du FDP allemand. La gauche, elle, loupe sa percée: le PSE devrait tout juste maintenir son étiage, en dépit des pertes françaises. Les Verts devraient aussi conserver de justesse leur quatrième place.
(Source : http://www.liberation.fr/politiques/0101572019-en-europe-la-droite-domine )
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